charlesmorosato
Alphamour
Amour partagé dans les vaines incertitudes
Aimer, affronter sa peur dans sa vicissitude
Braver les interdits, s’aimer sans vergogne
Bénédiction de tous les saints qui nous lorgnent
Charognards de l’amour divin sous l’œil du Cyclope
Cruauté de l’acte sexuel sous le faciès du misanthrope
Douceur d’une main qui me caresse le long du corps
Déchaînement de ma singulière vie sans remords
Equation de deux êtres réunis faisant l’amour
Emotion quand la jouissance vient au petit jour
Frisson d’amertume, un sourire qui s’éteint
Froideur, le regard de la femme qui se plaint
Glacial est son corps de femme enfantée
Géniteur que je suis, son âme est blessée
Héroïquement je suis devenu un homme
Hère que je suis, l’amour que je consomme
Juda je suis, pour mon plaisir, je l’ai trahie
Jubilant mon cri de jouissance, la meurtrie
Kamikaze de mes exploits, je l’ai violée
Kleptomane, je lui ai volé sa virginité
Livide est son visage marqué d’une cicatrice
Lâchement mon sperme a pénétré sa matrice
Mugissant, j’ai remporté le trophée du plaisir
Maugréant des insultes pour mon doux désir
Nuit câline, je l’ai assouvie de ma vengeance
Noctambule, je recherche la proie de mes sens
Ouvert à tout ce qui est de chair et de sang
Oublier les sentiments, je suis l’âme de Satan
Punir mes actes de cruautés morales
Perdre mes illusions, couper mes parties génitales
Quitter cette terre, oublier les souffrances
Quiétude retrouvée, de ces femmes d’espérance
Résurrection des proies de ma nuit féline
Retrouver l’espoir de ces femmes qui m’abominent
Sauver leur virginité pure de mon satanisme
Souffrir à leur place, bannir violence et sadisme
Trouver la force de punir mes actes avec raison
Tenaillé entre vengeance et violente passion
Usure de mon corps déchiré, cruelle jeunesse
Ubuesque je suis, j’ai profité de la détresse
Violer leur intimité, voler le sourire illuminé
Violence injustifiée, voiler leur face cachée
Whisky débordant du verre, une clope allumée
Wagner emplit de sa musique la pièce enfumée
Xérès, ton goût est amer comme toutes ces femmes
Xénophane de l’amour, j’attends que s’éteigne la flamme
Yacht dérivant sur les horizons perdus à jamais
Yin et yang en vous, je n’ai pu trouvé l’homme parfait
Zigzaguer entre deux mondes parallèles, tout oublier
Zizanie sous l’oreiller, mon cauchemar s’est terminé
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